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"N'oublie pas de rechercher aussi le bonheur que procure une compréhension nouvelle, apportant un lien supplémentaire entre le monde et toi. Ce devrait être l'oeuvre à laquelle tu apportes le plus grand soin, et dont tu puisses être le plus fier."

 

Albert Jacquard, A toi qui n'est pas encore né.

"On se fait généralement du progrès une idée fort élémentaire"

 

Régine Pernoud (1909-1998), historienne

"Moins d'histoire et de chronologie, ça ne va pas faire des jeunes gens modernes, ça va faire des jeunes gens amnésiques, consensuels et obéissants

Régis Debray

 

 

"Les véritables hommes de progrès ont pour point de départ un respect profond du passé"

Ernest Renan

 

 

6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 18:58
La Puissance (schéma)

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 18:55
Géopolitique (schéma)


 

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26 septembre 2023 2 26 /09 /septembre /2023 11:04

Sujet: dans un texte construit montrez quelles furent les influences grecques et romaines - parfois mutuelles- dans le bassin méditerranéen et ce qui les a rendu possibles durant l'antiquité

 

Introduction

A partir du VIIIe siècle avant J-C la civilisation grecque et la civilisation romaine diffusent à des rythmes différents certains de leurs modèles culturels auprès de populations diverses, tout autour du bassin méditerranéen.

Quelles sont ces influences et comment leur essaimage a-t-il été rendu possible ?

Nous analyserons dans un premier temps les empreintes grecques pour traiter ensuite les romaines en montrant qu'elles furent parfois étroitement reliées.

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A partir du VIIIe siècle et jusqu'au VIe siècle avant J-C un mouvement de colonisation se produit depuis la Grèce. En effet de nombreuses cités-Etat - entité politique la plus courante à l'époque qui comprend une ville généralement fortifiée et les campagnes environnantes - confrontés à des problèmes de subsistance suite à croissance démographique, se voient contraintes de se séparer d'une partie de leur population.

Désignés par tirage au sort, les futurs colons dirigés par un chef partent en bateau pour fonder de nouvelles cités, le plus souvent sur les littoraux et à l'embouchure de fleuves qui offraient des avantages pour les activités commerciales notamment. Le mouvement est d’ampleur notamment en Grande Grèce (Italie du Sud et Sicile), autour de la mer Noire, en Gaule et dans une moindre mesure en Afrique du Nord et en Espagne. Par exemple, les corinthiens fondent Syracuse au VIIIe siècle, les phocéens Massalia au VIe siècle. Cette colonisation a pu être autant pacifique que guerrière, selon les cas et les populations indigènes qui étaient présentes avant les grecs.

Les nouvelles cités conservent des liens avec la « cité-mère »  et conservent leur culture d'origine qu'elles contribuent à diffuser: la religion avec  ses multiples divinités comme Athéna, déesse de la sagesse et de la guerre, Zeus, maître de l'Olympe associé à la foudre, Poseidon dieu des mers etc., l’architecture avec les styles dorique puis plus tard ionien et corinthien pour la construction des temples, la langue grecque , la philosophie (Pythagore) qui nourrit une réflexion très riche sur l’homme ou la politique, le théâtre ou la sculpture, art reflétant la recherche d'un idéal de beauté du corps, qui auront une profonde influence sur les romains; ceux-ci allant jusqu'à adopter entièrement le panthéon grec ou à imiter les constructions sacrées grecques.

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Plus encore encore que les grecs, les romains ont profondément influencé le monde méditerranéen . Pourquoi ?

Tout d’abord parce que leurs présence, résultat de nombreuses conquêtes militaires, a été beaucoup plus étendue et plus durable que celle des grecs. Au second siècle de notre ère, l’empire romain fait plus de 5 millions de km², comprend un quart de la population mondiale et contrôle l’ensemble du bassin méditerranéen, ce qui fera dire aux romains que la Méditerranée est « leur mer » (« mare nostrum »). L’excellence de l’armée romaine a été l’outil essentiel des conquêtes, d’abord en Italie puis au détriment de Carthage, la cité rivale d'Afrique du Nord, suite aux guerres puniques qui s'achèvent en 146 av JC, puis en Hispanie, en Grèce qui influença profondément les romains, en Gaule grâce à César au Ier siècle avant J-C suite à sa victoire sur Vercingétorix, ou même en Égypte, Asie Mineure etc.

La capacité d’organisation, la discipline, la qualité de l’armement – parfois emprunté aux ennemis, comme le glaive espagnol – ont permis aux légions de Rome de construire une réputation de quasi-invincibilité.

L’influence réelle de Rome est ensuite le fait d’un processus appelé « romanisation ». Il implique que les peuples conquis ont fini par adopter les caractères essentiels de la culture romaine : la langue (le latin) les règles juridiques (droit romain), la citoyenneté que le port de la toge rendait visible, les Dieux et Déesses romains mais aussi les loisirs comme les combats de gladiateurs ou les bains publics. Cette romanisation a été plus marquée à l’Ouest qu’à l’Est et au Sud de l’Empire.

Ce sont les cités bâties par les romains dans tout l'empire qui ont le mieux permis cette lente diffusion de la leur civilisation. Ces cités qui se voulaient être des copies conformes aux cités italiennes et notamment la capitale, Rome, matérialisaient le modus vivendi romain : les thermes et fontaines rendus possibles par les aqueducs, ouvrages d’ingénierie remarquables, le forum, cœur de la vie politique et économique, le sénat local, le théâtre, l’amphithéâtre, les temples ou parfois l’hippodrome pour les courses de chars. En Gaule Lugdunum, Arelate (Arles) ou Narbo Martius (Narbonne) en sont des exemples éclatants.
 

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L’influence des grecs et des romains sur les peuples méditerranéens a été considérable. D’abord fruit de la colonisation grecque entre le VIIIe et VIe siècles avant J.-C., elle s’est approfondie avec les nombreuses conquêtes de Rome surtout à partir du IIIe siècle avant J.-C. La romanisation a été d’autant plus importante que la domination de Rome a duré de nombreux siècles, jusqu’au Vème siècle de notre ère.

Le fait que les romains aient largement assimilé des éléments de la culture grecque a conduit les historiens à parler de culture « greco-latine » dont les héritages sont encore très vivaces aujourd’hui.

 

 

 

 

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4 septembre 2023 1 04 /09 /septembre /2023 11:06

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 14:00

Le rythme de réchauffement ne s'accélère donc pas et reste depuis janvier 1979 reste à +0,13 C/décennie (+0,11 C/décennie sur la moyenne mondiale des océans et +0,18 C/décennie sur la moyenne mondiale des terres).

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 13:58

Schéma: "La puissance"
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25 novembre 2022 5 25 /11 /novembre /2022 11:08

De nos jours la religion est souvent considérée comme une source de discrimination, de désaccord et de désunion. En vérité, pourtant, elle a été le troisième grand unificateur de l’humanité avec la monnaie et les empires.

Les ordres sociaux et les hiérarchies étant toujours imaginaires, tous sont fragiles, et le sont d’autant plus que la société est vaste. Le rôle historique crucial de la religion a été de donner une légitimité surhumaine à ces structures fragiles. Nos lois assurent les religions, ne sont point le résultat de caprices des hommes, mais sont ordonnées par une autorité absolue et suprême. De ce fait, au moins certaines lois fondamentales sont hors d’atteinte, assurant ainsi la stabilité sociale. La religion peut donc se définir comme un système de normes et de valeurs humaines fondé sur la croyance en l’existence d’un ordre surhumain. Cette définition implique deux critères distincts :

1) Les religions supposent qu’il existe un ordre surhumain, qui n’est pas le produit du caprice ou des accords des hommes. Le football professionnel n’est pas une religion parce que, malgré ses multiples lois, rites et rituels souvent bizarres, tout le monde sait que le foot est une invention humaine et que la FIFA peut à tout moment élargir la taille des buts ou supprimer la règle du hors jeu.

2) Fondée sur cet ordre surhumain, la religion instaure des normes et des valeurs qui engagent. Beaucoup d’occidentaux croient aux fantômes, aux fées et à la réincarnation, mais ces croyances ne sont pas une source de normes morales et comportementales. A ce titre, elles ne constituent pas une religion.

Bien qu’elles puissent légitimer des ordres sociaux et politiques très larges, toutes les religions n’ont pas actualisé ce potentiel. Pour unir sous son égide un vaste territoire peuplé de groupes humains disparates, une religion doit posséder deux autres qualités. Premièrement, elle doit épouser un ordre surhumain universel qui est vrai toujours et partout. Deuxièmement, elle doit insister pour répandre cette croyance auprès de tous. Autrement dit, elle doit être universelle et missionnaire.

Les religions les plus connues de l’histoire, tels l’islam et le bouddhisme, sont universelle et missionnaires. Par voie de conséquence, les gens ont tendance à croire que toutes les religions leur ressemblent. En fait, la plupart des religions anciennes étaient locales et exclusives. Leurs adeptes croyaient à des divinités et à des esprits locaux, et ne se souciaient pas de convertir toute l’espèce humaine. Pour autant qu’on le sache, les religions universelles et missionnaires n’ont commencé à apparaître qu’au Ier millénaire avant notre ère. Leur émergence fut l’une des révolutions les plus importantes de l’histoire et une contribution vitale à l’unification de l’humanité, au même titre que l’émergence d’empires universels et d’une monnaie universelle.

Yuval Noah Harari, Sapiens une brève histoire de l’humanité, Albin Michel, 2011

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19 octobre 2022 3 19 /10 /octobre /2022 15:19

 

Voici quelques exemples (la liste n'est évidemment pas exhaustive) qui à leur époque avaient défrayé la chronique et impressionné les opinions publiques

1967 Salt Lake Tribune: "prévisions de famine pour 1975, il est trop tard".

1969 New York Times: "À moins d’avoir beaucoup de chance, le monde entier disparaîtra dans un nuage de vapeur bleue dans 20 ans. La situation s’aggravera si nous ne changeons pas notre comportement".

1970 Boston Globe. Un scientifique prédit une nouvelle ère glaciaire pour le 21e siècle, selon James P. Lodge, scientifique au National Center for Atmospheric Research.

1970 New York Times George Wald, biochimiste à Harvard "La civilisation prendra fin d'ici 15 ou 30 ans si des mesures immédiates ne sont pas prises contre les problèmes auxquels l'humanité est confrontée." 

1971 Washington Post: "un nouvel âge glaciaire désastreux arrive", déclare SI Rasool à la NASA.

1972 Lettre de l’Université Brown au président Nixon: Avertissement de refroidissement global

1974 The Guardian: Les satellites spatiaux montrent que l’ère glaciaire approche à grands pas

1974 Time Magazine: Another Ice Age “Des signes révélateurs partout. Depuis les années 1940, la température moyenne mondiale a chuté de 2,7 degrés F."

1976 NYT The Cooldown: Le climatologue de l’Université du Wisconsin Stephen Schneider déplore la “sourde oreille dont ils ont reçu ses avertissements”.

1988 Agence France Presse: Les Maldives seront complètement sous l’eau dans 30 ans. 

1989 Associated Press: Un responsable de l’ONU dit que la montée des mers « effacera les nations » d’ici l’an 2000.

1989, selon Jim Hansen, le scientifique qui a donné une conférence au Congrès en 1988 sur l’effet de serre: "L’Autoroute de la Côte Ouest de New York sera sous l’eau en 2019".

2000 The Independent: « Les chutes de neige appartiennent au passé. Nos enfants ne sauront pas ce qu’est la neige », déclare le principal chercheur en climatologie.

2004 The Guardian: Le Pentagone dit à Bush que le changement climatique nous détruira. « La Grande-Bretagne sera sibérienne dans moins de 20 ans », a déclaré le Pentagone à Bush. 2008 Associate Press: un scientifique de la NASA dit que nous sommes frits.  Dans 5 à 10 ans, l’Arctique sera libre de glace

2008  Al Gore prévient que l’Arctique sera libre de glace en 2013.

2009 The Independent : Le prince Charles dit "qu’il ne reste que 96 mois pour sauver le monde". « Le prix du capitalisme est trop élevé. »

2009 The Independent: Gordon Brown déclare: « Nous avons moins de 50 jours pour sauver notre planète de la catastrophe. »

2013 The Guardian: L’Arctique sera libre de glace dans deux ans. « Libérer une impulsion de 50 gigatonnes de méthane » déstabilisera la planète.

2013 The Guardian: L’US Navy prédit l’Arctique libre de glace en 2016. Le département d’océanographie de l’US Navy utilise une modélisation complexe pour rendre ses prévisions plus précises que d’autres.

2014 John Kerry: “Nous avons 500 jours pour éviter le chaos climatique”, ont discuté le secrétaire d’État John Kerry et le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius lors d’une réunion conjointe "

 

"Le fait qu'une opinion soit largement répandue ne prouve en rien qu'elle n'est pas totalement absurde ; en effet, étant donné la sottise de la majorité des hommes, une croyance répandue a plus de chances d'être insensée que raisonnable." -Bertrand Russell

 

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16 octobre 2022 7 16 /10 /octobre /2022 11:41

Questions:

1- La source est-elle fiable ?

2- Le graphique donne-t-il suffisamment de recul ? Justifier votre réponse.

3- A quelle évolution assiste-t-on ?

4- Est-elle cohérente avec ce que les grands médias décrivent ?

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16 octobre 2022 7 16 /10 /octobre /2022 11:33

Comment analysez-vous ce graphique ? Quelles conclusions en tirer ?

Mise en perspective: la Banque Mondiale évoque un financement mondial à hauteur de 90 000 000 000 000 de dollars d'ici 2030

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