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Le rythme de réchauffement ne s'accélère donc pas et reste depuis janvier 1979 reste à +0,13 C/décennie (+0,11 C/décennie sur la moyenne mondiale des océans et +0,18 C/décennie sur la moyenne mondiale des terres).
"N'oublie pas de rechercher aussi le bonheur que procure une compréhension nouvelle, apportant un lien supplémentaire entre le monde et toi. Ce devrait être l'oeuvre à laquelle tu apportes le plus grand soin, et dont tu puisses être le plus fier."
Albert Jacquard, A toi qui n'est pas encore né.
"On se fait généralement du progrès une idée fort élémentaire"
Régine Pernoud (1909-1998), historienne
"Moins d'histoire et de chronologie, ça ne va pas faire des jeunes gens modernes, ça va faire des jeunes gens amnésiques, consensuels et obéissants"
Régis Debray
"Les véritables hommes de progrès ont pour point de départ un respect profond du passé"
Ernest Renan
Le rythme de réchauffement ne s'accélère donc pas et reste depuis janvier 1979 reste à +0,13 C/décennie (+0,11 C/décennie sur la moyenne mondiale des océans et +0,18 C/décennie sur la moyenne mondiale des terres).
Extrait
L'évaluation du rôle du réchauffement anthropique à partir de données historiques temporellement inhomogènes en présence d'une grande variabilité naturelle est difficile et a entraîné des conclusions contradictoires sur la détection et l'attribution des tendances des cyclones tropicaux (TC). Ici, en utilisant une approximation à long terme reconstruite des nombres annuels de TC ainsi que des expériences de modèles climatiques à haute résolution, nous montrons des tendances à la baisse robustes du nombre annuel de TC à l'échelle mondiale et régionale au cours du XXe siècle. L'ensemble de données Twentieth Century Reanalysis (20CR) est utilisé pour la reconstruction car, par rapport à d'autres réanalyses, il assimile uniquement les champs de pression au niveau de la mer plutôt que d'utiliser toutes les observations disponibles dans la troposphère, ce qui le rend moins sensible aux inhomogénéités temporelles dans les observations. Il peut également capturer assez bien les signatures TC de l'ère pré-satellite. Les tendances à la baisse constatées sont cohérentes avec l'affaiblissement des circulations Hadley et Walker au XXe siècle, qui rend les conditions de formation de TC moins favorables.
[...]
Source: https://www.nature.com/articles/s41558-022-01388-4
Un autre article abonde en ce sens
https://www.pourlascience.fr/sd/climatologie/l-intensite-des-cyclones-augmente-t-elle-5862.php
Le graphique ci-dessus, publié dans le rapport des Nations Unies, « Le coût humain des catastrophes », montre la baisse des catastrophes par type au cours de ce siècle.
Les syriaques1 avaient entrepris de traduire dans leur langue, dès la fin du IVe siècle, les écrits logiques d'Aristote dont ils avaient besoin pour comprendre les Pères grecs et lutter contre les arguments hérétiques. […] Le plus célèbre traducteur du VIe siècle s'appelait Sergius de Res'ayna. Il traduisit 26 ouvrages de Galien ainsi que, entre autres, les catégories d'Aristote. Au VIIe et VIIIe sous l'occupation musulmane, l’œuvre de traduction du grec en syriaque se poursuivit […] Les traductions en arabe apparaissent au VIIe pour atteindre leur apogée au IXe siècle. C'est alors que les ouvrages philosophiques, médicaux et scientifiques les plus importants de la Grèce ont été transposés en arabe, ce qui explique que l’œuvre scientifique des Arabes musulmans n'apparaisse qu'au Xe siècle. […] L'un des problèmes les plus délicats posés par la transcription en arabe était l'absence totale de termes scientifiques dans cette langue : les conquérants étaient des guerriers, des marchands, des éleveurs, non des savants ou des ingénieurs. Il fallut donc inventer un vocabulaire scientifique et technique. Des chrétiens ont ainsi forgé, de A à Z, le vocabulaire scientifique arabe. Telle fut notamment l’œuvre d'Hunayn ibn Ishaq (809-873), le véritable créateur de la terminologie médicale arabe , dont le génie consista non seulement à décalquer des mots grecs et à les « arabiser » en leur donnant une sonorité arabe (philosophia devenant falsafa) mais aussi à inventer des équivalents arabes en prenant appui sur le sens des mots : le mot « pylore » en grec qui veut dire « gardien » a par exemple été rendu par le mot arabe « bawnwâb » (« portier »). […]
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Les califes de Bagdad s'entourèrent pendant plus de trois siècles, du VIIIe au milieu du XIe , de médecins chrétiens (nestoriens pour la plupart). A Damas , sous les Omeyades exercèrent de nombreux médecins arabes chrétiens, tels Ibn Athal, Abu Hakam qui soigna le premier calife omeyade, Mu'awiya […]. Sous la dynastie abbasside de Bagdad, les médecins nestoriens régnèrent en maîtres de leur discipline […] créant des écoles liées aux couvents et enseignant la philosophie, la médecine et la théologie, ce qui ne fut pas toujours du goût des autorités musulmanes.
Politiquement et démographiquement minoritaires ces chrétiens se valorisèrent en exerçant des professions qui assuraient estime et protection de la part des califes mais attisaient aussi la haine du peuple contre eux. Plusieurs familles se consacrèrent à la carrière médicale, de génération en génération : les Sarâfiyûn dont le plus célèbre est Yuhanna ibn Sarâfiyûn. Ces dynasties constituèrent une riche aristocratie, jalousée des musulmans mais indispensable aux califes en raison de leurs compétences. Al-Mansur en 765 utilisa la science d'un ophtalmologue chrétien. […]
C'est cette même médecine gréco-chrétienne que transmit en Occident Constantin l'Africain et que pratiquent d'ailleurs les byzantins. Certains marchands italiens, venus d'Amalfi, Venise ou Pise, qui installent leurs comptoirs dans l'Empire byzantin, apprirent aussi à la connaître dès le XIe siècle, tandis que son efficacité aurait été éprouvée par les mercenaires flamands au service de Constantinople dans la seconde moitié du XIe siècle […] C'est elle encore qu'introduisirent en Espagne musulmane les sabéens et les juifs. Dès la fin du X siècle, arrive à Tolède un sabéen originaire de Bagdad, Al-Harani, qui crée aussitôt une école de médecine. Selon les dires mêmes des chroniqueurs musulmans, les grands médecins d’Al-Andalous du Xe siècle sont des chrétiens mozarabes ou des juifs. Et c'est bien cette médecine gréco-syriaque que découvrent les croisés. En effet aux XIIe et XIIIe siècles, s'il y a désormais, et en nombre, des médecins musulmans, ils sont considérés par leurs coreligionnaires comme des praticiens de second ordre, les meilleurs étant toujours réputés être les chrétiens. […] En présence du savoir antique, l'attitude des nouveaux maîtres du Proche-Orient pouvait être quadruple : adoption, rejet, indifférence, emprunts sélectifs au moyen d'un filtre culturel et religieux. L'indifférence l'emporta souvent mais il y eut de nombreux rejets radicaux. On retint en général de l'héritage grec ce qui ne venait pas contredire l'enseignement coranique.
Aristote au Mont Saint-Michel, Chap. 2, Sylvain Gouguenheim, Ed. Du Seuil, 2008
1- Peuple du Proche-Orient (Syrie actuelle) ayant formé l'une des premières communautés chrétiennes (1er siècle ap. J-C)
ACTIVITÉ
1- Recherches: à qui correspondent les « pères grecs » ? Qui sont les « nestoriens » et les sabéens ? Les Omeyades et les Abbassides ? (2pts) 2- Rappelez la définition « d'hérétique » (1pt) 3- Quels sont les enseignements essentiels de ce document ? (3pts) Comparez-les avec la leçon du manuel sur le même sujet à la page 87 (2pts) 4- Comment expliquer la différence de point de vue avec le doc 5p83 ? (2pts) 5-Montrer dans un paragraphe d'une trentaine de lignes que ce texte témoigne de relations complexes entre civilisation musulmane et chrétienne ainsi que de l'importance de l'héritage grec. (10pts)
En tant que scientifique qui a travaillé sur les problèmes des sciences de l’atmosphère, climat compris, pendant plus de 50 ans, je doute que la science soit en mesure de contribuer au discours actuel sur un changement climatique catastrophique qui serait provoqué par l’homme. Ce que je veux dire, c’est qu’il s’agit d’un problème politique et que, de ce fait, il est entre les mains du public, et plus particulièrement de la classe dirigeante. Pour l’essentiel, ces groupes ignorent tout des sciences du climat, et même de la science tout court. Confrontés à des informations contradictoires, ils peuvent choisir ce qu’ils veulent croire — ou se servir de la fausse affirmation selon laquelle « 97% des scientifiques sont d’accord » comme d’une béquille.
Un exemple simple illustre le problème. L’année 1998 a été un maximum dans la moyenne mondiale de température, par rapport à une moyenne de trente ans dans les stations météos. Mais depuis deux décennies, il n’y a plus de tendance significative, et les quelques changements survenus sont généralement beaucoup moins importants que ceux prévus par les modèles. Il y a de petites fluctuations, bien sûr, notamment une pointe de température associée au phénomène El Niño en 2014-2016, qui a été suivie d’une chute. De nombreux scientifiques des deux bords ont appelé « pause » cette absence de tendance. De leur côté, les promoteurs de l’alarmisme en ont profité pour affirmer que beaucoup des « années les plus chaudes enregistrées » dataient de cette période.
Peu de gens ont été capable de saisir qu’une telle observation ne contredit nullement l’existence d’une « pause ». Il est clair en effet que même si l’anomalie de température (c’est-à-dire l’écart par rapport à la moyenne sur 30 ans) était restée absolument la même après 1998, toutes les années suivantes auraient été les années les plus chaudes jamais enregistrées !
La vérité, c’est qu’un citoyen perspicace n’a pas besoin des détails de la science pour s’apercevoir que quelque chose ne va pas du tout dans cette histoire. Un tel citoyen peut ainsi observer que toutes les prescriptions censées permettre de lutter contre le réchauffement climatique sont bien antérieures à leur lien avec celui-ci. Des politiques très similaires impliquant le contrôle du secteur de l’énergie et l’élimination du charbon ont été proposées il y a longtemps, à une époque où on les justifiait par les inquiétudes sur les pluies acides et les craintes d’un… refroidissement global.
Ce citoyen peut aussi se demander pourquoi ces prescriptions politiques insistent invariablement sur la nécessité de se focaliser sur un et un seul des nombreux éléments qui concernent cette problématique du réchauffement (à savoir les niveaux de CO2). Pourquoi les alarmistes n’accordent-ils pas la même attention à la question de l’adaptation ? D’une manière générale, une telle approche serait pourtant à la fois moins chère et plus flexible, en plus d’impliquer un mode d’action dans lequel les êtres humains sont particulièrement doués — la preuve en est que nous sommes capables de vivre dans des régions qui vont de l’Arctique à l’équateur.
Si ce citoyen sait compter, il peut aussi se rendre compte qu’aucune des politiques proposées n’aura d’impact significatif sur le climat, indépendamment de ce que l’on pense de la physique sous-jacente. En réalité, il s’agit de nous demander des sacrifices qui n’auront en tout état de cause qu’un effet purement symbolique. Ce sera un simple affichage de vertu.
Si notre citoyen était, en outre, familier avec la nature de la science, il pourrait savoir que la quasi-totalité des preuves soi-disant définitives justifiant la panique ne sont pas réellement des preuves scientifiques. En réalité, une preuve (evidence) scientifique ne vaut que si elle permet des prévisions non ambiguës, et non pas simplement si elle nous est néfaste ou choquante. Certaines des soi-disant preuves sont à l’opposé de ce que la physique prévoit. Notre citoyen pourrait également savoir que la « certitude » n’est pas la marque de la science. Bien au contraire, celle-ci insiste sur la nécessité du scepticisme dans la recherche. C’est particulièrement vrai pour les sujets complexes et très jeunes tels que le climat, alors même que ceux qui se font les promoteurs du « problème climatique » affirment qu’ils savent avec certitude la cause du changement climatique, un simple bouton de contrôle qui serait le CO2. Un gaz qui se trouve par ailleurs être essentiel à la vie.
Tous ces éléments convergent pour affirmer le caractère politique de la question. Les détails peuvent certes différer d’un endroit à un autre. Ainsi, aux États-Unis le climat est en grande partie une question partisane : la gauche soutient « la lutte contre le changement climatique » parce qu’elle croit en un renforcement du pouvoir de l’État, alors que la droite a tendance à être sceptique parce qu’elle croit en la liberté individuelle. En Europe, le problème semble plutôt lié à l’opposition entre concentration de pouvoir et souveraineté. Dans ces deux régions toutefois, l’alarmisme climatique a en commun d’être devenu un élément central du politiquement correct. La crainte de s’en démarquer semble être particulièrement forte parmi les « élites éduquées ».
La prétendue « crise climatique » n’est nullement une question scientifique, malgré toutes les tentatives d’invoquer la soi-disant « autorité » de la science. S’inquiéter des implications que l’on impute à des fluctuations si petites qu’elles en sont virtuellement impossibles à mesurer, ainsi qu’à de douteuses observations de fluctuations de la température moyenne à la surface du globe, est une pure bêtise. Argumenter dessus, c’est lui faire trop d’honneur.
Il n’en est pas moins intéressant de savoir ce que la science nous dit. Rien dans les données aujourd’hui disponibles n’indique que quelque chose d’inédit est en train de se produire. Même le groupe de travail 1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climate (GIEC) onusien — la seule partie du GIEC à s’occuper de science — reconnaît que les phénomènes tels que les sécheresses, les inondations, les ouragans, et ainsi de suite, ne montrent aucune tendance perceptible. Certes, en raison du fait que les observations disponibles sont relativement récentes, il y en aura toujours pour aller un peu vers le haut ou vers le bas, mais rien de tout cela n’est inhabituel, ni ne peut être lié de façon claire à une augmentation du CO2.
La seule raison à l’inquiétude tient simplement à ce que les modèles (qui le plus souvent se trompent) suggèrent qu’il est « envisageable » qu’il y ait un problème. Il s’agit là d’une base extrêmement faible pour transformer toute la société, détruire le secteur de l’énergie, augmenter le prix de l’électricité tout en en réduisant la disponibilité, empêcher le développement des régions les plus pauvres du monde, gaspiller des milliards de dollars et favoriser la peur, voire l’hystérie.
Richard Lindzen, professeur émérite en sciences de l’atmosphère, Massachusetts Institute of Technology.
Expansión, 19 septembre 2019
Une nouvelle étude de la NASA indique qu'une augmentation de l'accumulation de neige en Antarctique amorcée il y a 10 000 ans ajoute actuellement suffisamment de glace sur le continent pour compenser les pertes accrues dues à la fonte des glaciers.
La recherche remet en cause les conclusions d'autres études, y compris le rapport 2013 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), selon lequel l'Antarctique est en train de perdre de la glace terrestre.
Selon la nouvelle analyse des données satellitaires, la calotte glaciaire antarctique a enregistré un gain net de 112 milliards de tonnes de glace par an de 1992 à 2001. Ce gain net est tombé à 82 milliards de tonnes de glace par an entre 2003 et 2008.
«Nous sommes pour l’essentiel en accord avec d’autres études montrant une augmentation des rejets de glace dans la péninsule Antarctique et dans la région de Thwaites et Pine Island, dans l’Antarctique occidental», a déclaré Jay Zwally, glaciologue au Centre de vol spatial Goddard de la NASA à Greenbelt, Maryland, et auteur principal de l'étude, publiée le 30 octobre dans le Journal of Glaciology. "Notre principal désaccord concerne l'Antarctique de l'Est et l'intérieur de l'Antarctique de l'Ouest. Nous y constatons un gain de glace supérieur aux pertes dans les autres zones." Zwally a ajouté que son équipe "a mesuré les faibles changements de hauteur sur de vastes zones, ainsi que la changements importants observés sur des zones plus petites. "
Les scientifiques calculent la croissance ou la contraction de la calotte de glace à partir des changements de hauteur de la surface mesurés par les altimètres satellites. Aux endroits où la quantité de nouvelles chutes de neige accumulées sur une couche de glace n’est pas égale au flux de glace vers l’océan, la hauteur de la surface change et la masse de la couche de glace augmente ou diminue.
Mais il ne faudra peut-être que quelques décennies pour que la croissance de l'Antarctique s'inverse, selon Zwally. «Si les pertes de la péninsule antarctique et de certaines parties de l'Antarctique occidental continuent d'augmenter au même rythme qu'au cours des deux dernières décennies, ces pertes rattraperont le gain à long terme de l'Antarctique oriental dans 20 ou 30 ans. - Je ne pense pas qu'il y aura suffisamment de neige pour compenser ces pertes. "
L'étude a analysé les modifications de la hauteur de surface de la calotte glaciaire antarctique mesurées par les altimètres radar de deux satellites de télédétection de l'Agence spatiale européenne (ERS) de 1992 à 2001, et par l'altimètre laser de l'altitude glaciaire, terrestre et terrestre de la NASA. Satellite (ICESat) de 2003 à 2008.
Zwally a déclaré que bien que d'autres scientifiques aient supposé que les gains d'altitude observés dans l'Antarctique oriental étaient dus à l'augmentation récente de l'accumulation de neige, son équipe a utilisé des données météorologiques à partir de 1979 pour montrer que les chutes de neige dans l'Antarctique oriental avaient en fait diminué de 11 milliards de tonnes par an. pendant les périodes ERS et ICESat. Ils ont également utilisé des informations sur l’accumulation de neige sur des dizaines de milliers d’années, extraites de carottes de glace par d’autres scientifiques, pour conclure que l’Antarctique de l’Est s’épaississait depuis très longtemps.
«À la fin de la dernière période glaciaire, l'air s'est réchauffé et a transporté plus d'humidité sur le continent, doublant ainsi la quantité de neige déposée sur la calotte glaciaire», a déclaré Zwally.
Les chutes de neige supplémentaires qui ont commencé il y a 10 000 ans s'accumulent lentement sur la calotte glaciaire et se compactent en glace solide au fil des millénaires, ce qui a pour effet d'épaissir la glace dans l'Antarctique oriental et l'intérieur de l'Antarctique occidental d'environ 1,7 cm (0,7 pouce) par an en moyenne. Ce petit épaississement, qui dure depuis des milliers d’années et s’étend sur les vastes étendues de ces secteurs de l’Antarctique, correspond à un très important gain de glace - suffisamment pour compenser les pertes dues aux glaciers à fort débit dans d’autres parties du continent et réduire la mer mondiale. élévation de niveau.
L'équipe de Zwally a calculé que le gain de masse résultant de l'épaississement de l'Antarctique oriental est resté stable de 200 milliards de tonnes par an entre 1992 et 2008, tandis que les pertes de glace des régions côtières de l'Antarctique occidental et de la péninsule Antarctique ont augmenté de 65 milliards de tonnes par an.
«La bonne nouvelle est que l’Antarctique ne contribue pas actuellement à l’élévation du niveau de la mer, mais qu’il éloigne 0,23 millimètre par an», a déclaré Zwally. «Mais c'est aussi une mauvaise nouvelle. Si les 0,27 millimètres par an d'élévation du niveau de la mer attribués à l'Antarctique dans le rapport du GIEC ne proviennent pas vraiment de l'Antarctique, il doit y avoir une autre contribution à l'élévation du niveau de la mer qui ne soit pas prise en compte. "
«La nouvelle étude met en évidence les difficultés rencontrées pour mesurer les faibles variations de la hauteur de la glace en Antarctique oriental», a déclaré Ben Smith, un glaciologue de l'Université de Washington à Seattle, qui n'a pas participé à l'étude de Zwally.
"Effectuer l'altimétrie avec précision pour de très grandes zones est extrêmement difficile, et certaines mesures de l'accumulation de neige doivent être effectuées indépendamment pour comprendre ce qui se passe dans ces endroits", a déclaré Smith.
Pour aider à mesurer avec précision les changements en Antarctique, la NASA élabore le successeur de la mission ICESat, ICESat-2, dont le lancement est prévu en 2018. «ICESat-2 mesurera les changements de la couche de glace dans l'épaisseur d'un crayon n ° 2. », A déclaré Tom Neumann, glaciologue à Goddard et chercheur adjoint du projet ICESat-2. "Cela contribuera à résoudre le problème du bilan massique de l'Antarctique en fournissant un enregistrement à long terme des changements d'altitude.
30 octobre 2015 https://www.nasa.gov/feature/goddard/nasa-study-mass-gains-of-antarctic-ice-sheet-greater-than-losses
Marxisme, personnalisme, islamisme, bouddhisme, écologisme, etc: la nidification dans un isme est un palliatif au déracinement. Ces maisons mères remplacent la maison natale. Ce sont les amers de la dérive, aux lourds effets de nasse. Les petits-enfants en diaspora qui redécouvrent leur ascendance sont plus intolérants que ne l'étaient chez eux leurs grands parents, dont la religion était comme une langue maternelle, qu'ils parlaient sans trop y penser. Ainsi le postmoderne, qui perd ses repères en épousant son temps, tente-t-il se se ressourcer en remontant le temps. C'est la mémoire comme rachat et rançon d'un exil plus ou moins forcé, qui jette dans les métropoles cette bombe humaine, le déboussolé hypermnésique. (...) Ce n'est pas parce que les religions sèment à tout vent, loin du bercail, qu'elles se fondent gentiment dans le panorama. Elles surlignent à l'envi, comme un pied de nez, leur signalétique de défi (système pileux, niquâb, chignon, croix, trilaka etc.).
De même que dans nos conurbations, les organismes enfumés, hérissés de prothèses, exigent en dédit leur ration annuelle de soleil et de chlorophylle, les va-nu-pieds poussés vers le tourbillon des villes réclament obscurément un droit au retour, tel l'Ouzbek ou le Palestinien pourrissant dans son camp de toile et de boue. La religion sans la culture c'est pour eux une façon économique de rentrer au village, tout en restant sur place. (...) Déchiré entre sa carte d'identité (familiale, clanique, tribale) et une possible carte bleue (permutable et inodore) chaque paysan dépaysé, comme par un "schéma déclencheur inné", rééquilibre son ouverture physique au vaste par un repliement psychique sur l'ancestral. Pour ne pas devenir n'importe qui, autant dire personne.
Régis Debray, Eloge des frontières, p.51-52, Gallimard, 2010
Voici deux graphiques qui apportent une réponse assez claire...
En bleu: les ouragans les plus puissants
En jaune: les ouragans d'intensité moyenne
En gris: les tempêtes
C'est par l'ordonnance d'Alger du 21 avril 1944, signée par le général de Gaulle que les femmes françaises de plus de 21 ans acquièrent le droit de vote, après presque deux siècles de revendications féministes. Mais bien avant, l'histoire de France a enregistré des votes féministes à l'occasion de plusieurs scrutins.
Sous l'Ancien Régime, le vote était exercé pour élire des représentants lors de la convocation des Etats Généraux. Les femmes veuves et célibataires à cette occasion pouvaient être électrices, voire éligibles, si elles étaient assujetties à la taille à titre personnel.
Sous la révolution, les françaises se voient refuser le droit de vote par l'Assemblée nationale en décembre 1789. On les considère comme des citoyens « passifs ». Cette exclusion du corps électoral est successivement confirmée par la Constitution de 1791, puis par la Convention en juillet 1793. Pourtant, au fil des nombreux scrutins révolutionnaires, et dans la droite ligne des pratiques de l'Ancien Régime, des veuves et des filles célibataires s'acquittant de leurs devoirs de contribuables continuent de prendre part au vote dans de nombreuses municipalités. Plus significative est l'importante participation féminine enregistrée lors du vote populaire sur l'adoption de la première Constitution républicaine, à l'été 1793. Beaucoup de femmes sont présentes dans les assemblées locales débattant sur le texte constitutionnel, et leurs votes sont souvent pris en compte au même titre que ceux des hommes. On peut sans doute voir dans cet épisode le premier vote ouvert aux femmes de l'histoire de France.
Durant la première guerre mondiale, l'écrivain Maurice Barrès milite en faveur du « vote des morts » suggérant d'accorder le droit de vote aux veuves de guerre non remariées et aux mères de combattants tués par l'ennemi. Une telle mesure est adoptée en Belgique en 1918, mais elle est rejetée par les députés français à l'issue du conflit. C'est l'époque où le Canada, les États-Unis et la Grande-Bretagne, rendant hommage au rôle joué par les femmes en temps de guerre dans la vie économique et sociale, leur accordent le droit de vote.
En France, la question restera en suspens jusqu'au conflit mondial suivant. La faute au Sénat, qui rejette à plusieurs reprises les propositions faites en ce sens par les députés. Même si cela peut à première vue sembler paradoxal, c'est la majorité de gauche, constituée de radicaux et même par certains socialistes, qui emmène ce front de refus. Elle craint en effet que les femmes, influencées par le clergé, ne votent en masse pour la droite. La seconde guerre mondiale et le rôle joué par les femmes dans la Résistance auront raison de ces dernières réticences.
Charles Giol, Le Point Historia, avril 2011