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"N'oublie pas de rechercher aussi le bonheur que procure une compréhension nouvelle, apportant un lien supplémentaire entre le monde et toi. Ce devrait être l'oeuvre à laquelle tu apportes le plus grand soin, et dont tu puisses être le plus fier."

 

Albert Jacquard, A toi qui n'est pas encore né.

"On se fait généralement du progrès une idée fort élémentaire"

 

Régine Pernoud (1909-1998), historienne

"Moins d'histoire et de chronologie, ça ne va pas faire des jeunes gens modernes, ça va faire des jeunes gens amnésiques, consensuels et obéissants

Régis Debray

 

 

"Les véritables hommes de progrès ont pour point de départ un respect profond du passé"

Ernest Renan

 

 

26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 09:56
 
Le 28.10.2013 à 16h37
 
 

La Chine est devenue le premier pays au monde en termes de ressources humaines, mais elle souffre d'une «fuite des cerveaux» plus grave que d'autres pays, en particulier en sciences et en ingénierie, d'après le directeur du bureau du Groupe central de coordination pour le travail des talents, où 87% des étudiants ou des universitaires choisissent de rester à l'étranger.

En fin 2012, il y avait 2,64 millions d'étudiants chinois à l'étranger, mais seulement 1,09 million entre eux sont retournés en Chine. Depuis 2003, le nombre d'étudiants chinois à l'étranger a toujours augmenté, passant de moins de 120 000 à environ 400 000. Parallèlement, le nombre d'étudiants étrangers en Chine s'est accru de moins de 80 000 à environ 330 000. Le « déficit » des étudiants à l'étranger a dépassé 40 000 par an, avec un pic à près de 70 000.

Bien que plus d'étudiants soient retournés en Chine dans la dernière décennie avec la croissance soutenue de l'économie chinoise et le ralentissement économique en Occident, peu d'entre eux sont hautement qualifiés.

Les analystes estiment que l'exode des cerveaux, en particulier la perte du groupe haut de gamme, influencera la durabilité de la croissance rapide de l'économie chinoise. Le manque d'innovation est l'un des résultats : la Chine ne se classe qu'à la 34e place des 141 économies sur le classement mondial de l'indice de l'innovation 2012.

Le « déficit de talents » dans les pays en développement est un problème qui ne peut être résolu complètement, selon des experts. Pour passer d'une « fuite des cerveaux » à un « gain de cerveaux », la Chine devrait suivre la tendance des talents globalisés, améliorer l'environnement pour le développement de talents, créer un environnement favorable pour les talents qui reviennent et établir un modèle économique entraîné par l'information et l'innovation.

http://french.peopledaily.com.cn/Sci-Edu/8439312.html

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 19:55
LEMONDE.FR avec AFP | 14.02.11 | 06h50  •  Mis à jour le 14.02.11 | 15h00

Le PIB chinois a dépassé le PIB japonais, en 2010. Mais le PIB par habitant reste 10 fois plus faible en Chine qu'au Japon. Le MLe Japon a cédé sa place de deuxième puissance économique mondiale à la Chine en 2010, une année où l'archipel a pourtant vu sa croissance redémarrer en dépit d'une faiblesse de la consommation et des exportations au dernier trimestre. Le produit intérieur brut (PIB) du Japon, en terme nominal, s'est élevé en 2010 à 5 474,2 milliards de dollars, contre 5 878,6 milliards de dollars pour celui de la Chine, selon des statistiques publiées lundi par le gouvernement nippon.L'archipel a donc perdu sa place de deuxième économie mondiale qu'il occupait depuis 1968, derrière les Etats-Unis que la Chine pourrait même détrôner d'ici à 2025, selon des estimations de la Banque mondiale et de diverses institutions financières. Le PIB par habitant du Japon reste cependant plus de dix fois supérieur à celui d'un Chinois, selon le FLa Chine affiche depuis des années un taux de croissance approchant ou dépassant les 10 %, son PIB ayant encore augmenté de 10,3 % en termes réels 2010. L'économie du Japon s'est de son côté relevée en 2010 d'une sévère récession subie lors de la crise mondiale. Son PIB, qui s'était contracté de 1,2 % en termes réels en 2008 et de 6,3 % en 2009, a crû de 3,9 % en 2010, mais cela n'a pas permis à l'archipel de conserver sa deuxième position. Fin 2010, le PIB du Japon restait inférieur à son niveau d'avant la crise.

 

Le Japon a cédé sa place de deuxième puissance économique mondiale à la Chine en 2010, une année où l'archipel a pourtant vu sa croissance redémarrer en dépit d'une faiblesse de la consommation et des exportations au dernier trimestre. Le produit intérieur brut (PIB) du Japon, en terme nominal, s'est élevé en 2010 à 5 474,2 milliards de dollars, contre 5 878,6 milliards de dollars pour celui de la Chine, selon des statistiques publiées lundi par le gouvernement nippon.

L'archipel a donc perdu sa place de deuxième économie mondiale qu'il occupait depuis 1968, derrière les Etats-Unis que la Chine pourrait même détrôner d'ici à 2025, selon des estimations de la Banque mondiale et de diverses institutions financières. Le PIB par habitant du Japon reste cependant plus de dix fois supérieur à celui d'un Chinois, selon le FMI.

La Chine affiche depuis des années un taux de croissance approchant ou dépassant les 10 %, son PIB ayant encore augmenté de 10,3 % en termes réels 2010. L'économie du Japon s'est de son côté relevée en 2010 d'une sévère récession subie lors de la crise mondiale. Son PIB, qui s'était contracté de 1,2 % en termes réels en 2008 et de 6,3 % en 2009, a crû de 3,9 % en 2010, mais cela n'a pas permis à l'archipel de conserver sa deuxième position. Fin 2010, le PIB du Japon restait inférieur à son niveau d'avant la crise.

L'économie nippone a été tirée lors des neuf premiers mois de l'année par les exportations vers les pays émergents, notamment vers la Chine, son premier partenaire commercial, et par des subventions gouvernementales temporaires qui ont dopé la consommation. Le PIB japonais s'est en revanche contracté de 0,3 % lors du quatrième trimestre par rapport au troisième, soit 1,1% en rythme annualisé. A l'automne, la consommation a pâti de la fin de programmes de soutien. Les autorités ont en effet cessé de soutenir l'acquisition de véhicules 'écologiques', puis ont réduit les aides offertes pour l'achat de télévisions, réfrigérateurs et climatiseurs peu gourmands en énergie. Autre frein à la croissance en fin d'année, les autorités publiques ont diminué leurs dépenses d'investissement, alors que le Japon doit se serrer la ceinture pour limiter sa dette colossale estimée à quelque 200% de son PIB.

Facteur de soutien à l'activité jusque-là, les exportations se sont réduites elles-aussi au quatrième trimestre, handicapées par la flambée du yen, qui affleure depuis l'été 2010 son plus haut niveau en quinze ans face au dollar et en neuf ans vis-à-vis de l'euro, nuisant à la compétitivité des firmes japonaises à l'étranger. La croissance nippone devrait reprendre dès le premier trimestre 2011, évitant au Japon de retomber dans la récession, grâce une demande plus forte venant de l'étranger, notamment des Etats-Unis.
L'économie de l'archipel pourrait en outre bénéficier de l'effet de mesures de relance de près de 6 000 milliards de yens (53,5 milliards d'euros) adoptées fin 2010 par la majorité de centre-gauche pour lutter contre la déflation persistante dans l'archipel depuis près de deux ans.

Le Monde du 14 février 2011

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 20:59

La puissance chinoise

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