20 septembre 2017
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Le citoyen athénien participe activement à la défense de sa cité. Il est prêt à mourir pour défendre ses compatriotes, mais aussi sa culture (ses temples, ses Dieux) et sa liberté conquise par le système démocratique. On parle de citoyen-soldat, car le rôle politique est indissociable de la fonction combattante qui implique donc, éventuellement, le sacrifice suprême.
Le serment des éphèbes montre à quel point le sens de l’honneur, la fidélité, le courage, le respect des traditions et la solidarité sont au cœur de la fonction de citoyen-soldat. Ces valeurs inculquées par l’éducation (voir TP sur l'éducation) depuis l’enfance sont essentielles pour le fonctionnement politique de la cité.
Ainsi, les citoyens doivent réaliser leur service militaire (éphébie) et s’équiper à leurs frais. Les plus riches forment la cavalerie, les plus pauvres sont rameurs (thètes) puis éventuellement, à partir de la fin du Vè s., peltastes (combattants à l’équipement léger), les citoyens aux revenus moyens constituent la phalange. Celle-ci rassemble des hoplites lourdement armés (lance, glaive, bouclier, armure) en formation serrée. Ce mode de combat, apparu au VIIe s., repose sur une forte discipline et une grande cohésion puisque chaque soldat est responsable, avec son bouclier, de la protection de son concitoyen de gauche. Il renforce le sentiment d’égalité et participe donc de l’esprit civique.
Ce modèle du citoyen-soldat tend toutefois à disparaître à la fin du IVe s. sous l’impulsion du roi Philippe de Macédoine qui bouleverse les codes guerriers lors de ses campagnes qui aboutiront à la conquête de la plupart des cités de Grèce continentale. L’apparition de mercenaires c’est-à-dire de soldats rémunérés pour combattre, change complètement la perspective : la guerre devient surtout l’affaire de professionnels et non d’individus désintéressés qui défendaient gratuitement leur cité, en invoquant un sens de l'honneur.
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26 septembre 2014
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Le travail:
Sur votre cahier tâchez de présenter les principales critiques qui sont faîtes de la démocratie athénienne
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19 novembre 2013
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On définit dans l'usage le citoyen celui qui est né de deux parents citoyens et non d'un seul, son père ou sa mère; d'autres remontent même plus haut, par exemple jusqu'à deux ou trois aïeux, ou davantage encore. En face d'une telle définition d'ordre politique et concise, certains se posent la question: et ce troisième ou quatrième aïeul, comment sera-t-il citoyen ? Gorgias de Leontinoi, peut-être moitié conscient de la difficulté, moitié par ironie disait: "les ustensiles faits par les fabricants de mortiers sont des mortiers, et de même sont des Larisséens les citoyens "fabriqués" par leurs "démiurges", car certains de ces magistrats sont des "fabricants" de Larisséens". Mais la chose est bien simple: si ces aïeux participaient au pouvoir politique dans le sens de la définition donnée, ils étaient citoyens, car la définition du citoyen comme "né d'un citoyen et d'une citoyenne" ne saurait s'appliquer aux premiers habitants ou fondateurs d'une cité.
Aristote, Politique, III, 1275 b20-35, trad J. Aubonnet
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Comme il était naturel du moment où sa fille avait eu des enfants, jamais il n'a offert un sacrifice sans nous; qu'il fût petit ou grand, toujours nous y assistions et y participions. Et ce n'est pas à ces seules cérémonies qu'il nous conviait; mais il nous conviait toujours aux Dyonysies des champs; nous assistions aux représentations avec lui, assis à côté de lui, et nous allions chez lui célébrer toutes les fêtes. Lorsqu'il sacrifiait à Zeus Ktesios, sacrifice auquel il donnait un soin particulier, où il n'admettait ni esclaves ni hommes libres étrangers à la famille, mais où il fasait tout de ses propres mains, nous y participions, nous touchions avec lui aux victimes et les déposions avec lui sur l'autel; avec lui nous accomplissions tous les rites, et il demandait pour nous la santé et la prospérité, comme il est naturel d'un grand père... Ce ne sont pas ces faits seulement qui mettent en évidence que notre mère était fille légitime de Kiron, mais encore la conduite de notre père et l'attitude des femmes du dème envers elle. Quand notre père la prit en mariage, il offrit un repas de noces et y invita trois de ses amis en même temps que ses proches; il donna aussi aux membres de sa phratrie un banquet solennel, conformément à leurs status. Les femmes du dème, dans la suite, choisirent notre mère avec les femme de Dioklès de Pithos pour présider aux Tesmophories et accomplir avec celle-ci les cérémonies d'usage.
Isée, VIII, 15-16, trad P. Roussel
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L'organisation de l'ancienne constitution, antérieure à Dracon, était la suivante. On prenait les magistrats dans les familles nobles et riches. Les charges étaient à l'origine conférées à vie, plus tard pour dix ans. Les plus importants et les plus anciens des magistrats étaient le roi, le polémarque et l'archonte. De ces magistratures, la plus ancienne était celle du roi (elle existait de toute antiquité); en second lieu celle du polémarque parce que certains rois avaient été peu doués pour la guerre... en dernier lieu fut institué l'archontat. Que l'archontat fut la dernière magistrature, la preuve en est que l'archonte n'a aucune des fonctions primitives, comme le roi et le polémarque, mais simplement les fonctions surajoutées; aussi cette magistrature n'est-elle devenue importante que dans la période récente, quand elle a été renforcée par ces fonctions surajoutées. Les thesmothètes furent institués bien des années après, alors qu'on instituait déjà chaque année les archontes, et cela afin de rédiger et publier les décisions ayant force de loi et de conserver pour le jugement des conflits; aussi est-ce la seule magistrature qui n'ait jamais duré plus d'un an.
Pseudo Aristote, Constitution d'Athènes, III,1-4, trad G. Mathieu et B. Haussoulier
Questions
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